« Comme un lundi »
On connaît tous l’expression. Le lundi est, en effet, traditionnellement le moins aimé des jours de la semaine, pour une raison toute simple : après les plaisirs et le repos du week-end, c’est traditionnellement le jour de retour au boulot ou à l’école. Certes, mais c’est toute l’année comme cela
Les finances
C’est le point qui échappe au médecin. Milieu janvier est, paraît-il, le point le plus bas des caisses familiales, en grande partie en raison des dépenses de fin d’année.
L’antidote n’est pas médicale puisque c’est tout simplement mettre en place la stratégie de la fourmi plutôt que celle de la cigale.
L’après fêtes
Les deux réveillons de noël sont traditionnellement le point d’orgue des relations familiales et amicales. Donc inévitablement suivis du grand vide affectif de janvier. Une parade : définir des projets pendant ces deux moments d’excellence et réfléchir, travailler à leur réalisation dès la fin des fêtes.
L’hiver
Manque de lumière
Ce sentiment de manque de rendement et de manque d’énergie semble en grande partie lié au manque de lumière. Cette baisse luminosité se chiffre d’ailleurs très bien. Une belle journée d’été la luminosité est de 50 000 lux – c’est l’unité de mesure – contre 5OO au pire de l’hiver.
Il y a un lien étable entre humeur et lumière connu depuis longtemps. On sait qu’en dessous de 2000 lux, certains d’entre nous se sentent mal, ce qui explique les dépressions que l’on appelle saisonnières. On estime que 10% des français souffrent plus que les autres de l’assombrissement, les femmes un peu plus que les hommes.
Une parade : la luminothérapie qui consiste à se placer sous une lampe qui diffuse 10 000 lux de lumière pendant 30 minutes par jour. On trouve certaines de ces lampes dans le commerce mais il vaut mieux en parler à son médecin car il peut y avoir des contre-indications au niveau des yeux
Les infections
On subit en janvier les pics de fréquence de la gastro et de la grippe. Les infections dues à ces microbes mettent ceux qui en souffrent à plat. On disait autrefois que les traitements antibiotiques fatiguaient. C’était une idée fausse. On en consomme moins et la fatigue demeure : C’est bien évidemment l’infection qui fatigue et beaucoup plus qu’on ne le suppose !
La parade : prendre des précautions pour ne pas être contaminés et surtout la vaccination contre la grippe en septembre octobre.
L’inactivité
C’est une raison dont presque personne ne parle. Elle est suscitée par le froid et les mauvaises conditions météo. On a tendance à moins sortir. D’ailleurs cela se rapproche du manque de lumière car il est incontestable qu’une promenade aux heures bien claires de la journée à un double effet bénéfique incontestable.
En conclusion
Tous ces symptômes n’ont pas le même caractère de gravité. Alors un peu de patience et surtout avant que le printemps ne soit là, reprenez l’activité physique qui reste le meilleur conseil toute catégorie , loin devant les autres.
Ce « Blue Monday » est souvent considéré par les médecins comme une supercherie pour une raison toute simple : il y a de fortes présomptions pour que demain soit encore pire. Mais une certitude… cela ne va pas durer !