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Anticoagulants : éviter la thrombose sans trop de risque hémorragique

Anticoagulants : éviter la thrombose sans trop de risque hémorragique

Les nouveaux anticoagulants (AOD = anticoagulants oraux directs) ne sont pas plus à risque d’hémorragies que les anti-vitamine K mais ils sont beaucoup plus faciles à manier. Comme tous les anticoagulants, ils exposent à un risque de saignement. Ils sont le reflet d'un compromis efficacité/tolérance validé dans des études rigoureuses.

 

Par le Dr Damien Amouyel

Anticoagulants : éviter la thrombose sans trop de risque hémorragique

Publié le 18.07.2019

Anticoagulants : Comment prendre les AOD ?

Faut-il, comme pour les AVK, modifier son mode de vie ?

Que faire en cas d’oubli d’une prise d’AOD ?

Pourquoi l’ANSM préconisait-elle une « surveillance très rapprochée » des AOD ?

 

 

Faut-il, comme pour les AVK, modifier son mode de vie ?

 

Bien entendu, car les AOD restent un traitement anticoagulant. Par conséquent, comme pour les AVK, toute activité violente doit être proscrite, ainsi que l’automédication, et le respect des doses prescrites par le médecin. En revanche, pas besoin de modifier son alimentation puisque le mode d’action des AOD ne fait intervenir ni la vitamine K, ni aucun autre nutriment. Avoir sur soi une carte mentionnant que l’on prend un AOD est primordial, tout comme une ordonnance où figure la posologie.

 

Que faire en cas d’oubli d’une prise d’AOD ?

 

La consigne à tenir est presque identique à celle conseillée pour les AVK. Dans tous les cas, prévenez impérativement votre médecin. Si vous vous en rendez compte dans un délai de moins 6 heures  après l’heure habituelle de prise pour un médicament en deux prises par jour et moins de 12 heures pour un médicament en une prose par jour, prenez la dose oubliée. En revanche, si le délai est supérieur à 6 ou 12 heures, ne le prenez pas. Le lendemain, continuez votre traitement à la dose et à l’heure habituelles. Il est formellement interdit de doubler la dose pour compenser l’oubli de la veille.

 

Pourquoi l’ANSM préconisait-elle une « surveillance très rapprochée » des AOD ?

 

Fin novembre 2013, l’ANSM et la Haute autorité de santé, en association avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, avaient rendu les premières conclusions d’une enquête sur la prescription des AOD. Cette enquête mettait en garde les médecins, et en particulier les cardiologues, contre la mauvaise utilisation des AOD. Plusieurs pratiques étaient pointées du doigt comme : la prescription hors indications au regard de l’ AMM, des posologies non adaptées, le remplacement inapproprié d’un traitement AVK stable par des AOD. Toutefois, aucune étude n’a démontré, à ce jour, la survenue d’un nombre d’accidents hémorragiques sous AOD supérieur aux AVK.

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