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Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

La contraception regroupe les différentes méthodes utilisables pour éviter une grossesse au cours d’une relation sexuelle. La pilule reste le moyen le plus connu et le plus utilisé mais il existe beaucoup d’autres alternatives aussi efficaces, comme le stérilet ou l’implant sous cutané.

Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

Publié le 10.09.2018

Contraception féminine : CONTRACEPTION HORMONALE

Quels sont les différents types de pilules ?

Il existe deux grandes familles de pilules : les pilules estroprogestatives et les pilules progestatives seules.
• Les pilules estroprogestatives sont les plus courantes et les plus utilisées. Elles contiennent des œstrogènes et des progestatifs de synthèse. On parle également de pilule de « première, deuxième, troisième ou quatrième génération » en fonction de leur date de mise sur le marché.
• Les pilules progestatives seules contiennent uniquement des progestatifs plus ou moins dosés d’où l’appellation « micropilules » ou « macroprogestatifs ».

Comment choisir sa pilule ?

C’est le médecin traitant ou le gynécologue qui, à l’issue de son interrogatoire et de son examen clinique, va déterminer quel type de pilule est le plus adapté pour chaque personne.
Mais il faut garder à l’esprit qu’avant de trouver la bonne pilule, il sera possible d’en essayer plusieurs, voire même de changer de mode de contraception.

Comment prendre sa pilule ?

Une plaquette de pilule comprend traditionnellement 21 comprimés.
Il faut commencer sa plaquette au début du cycle hormonal, c’est-à-dire le premier jour des règles.
La pilule se prend par la bouche et à heure fixe. De préférence, il est conseillé de choisir une heure où la prise pourra se faire facilement le soir vers 19 h avant de manger ou le matin pendant le petit-déjeuner.
Le schéma de prise est simple, un comprimé chaque jour jusqu’au 21ème jour, soit le moment où la plaquette sera vide.
Puis il faut attendre 7 jours avant d’entamer une nouvelle plaquette, soit le 29ème jour.
Certaines plaquettes comprennent 28 comprimés pour éviter les mauvais calculs au moment de commencer une nouvelle plaquette. Les 7 derniers comprimés sont de couleurs différentes et ne possèdent pas de principe actif. Ils doivent être pris en dernier et permettent d’éviter d’avoir de jour d’arrêt entre deux plaquettes.

Quels sont les avantages et les inconvénients des pilules ?

La pilule, quand elle a été bien choisie, est dans la majorité des cas très bien tolérée avec peu d’effets secondaires. De plus l’effet contraceptif débute dès la prise du premier comprimé.
La prise d’un médicament tous les jours peut s’avérer contraignante et être sujet à oubli et erreur. Il faut donc être vigilant et responsable quand on choisit cette méthode.
Certaines femmes peuvent avoir quelques saignements au cours du cycle et souffrir de nausées.
Dans tous les cas, si la méthode de contraception choisit ne convient pas, il est toujours possible d’en changer en consultant le médecin ou le gynécologue.

Y-a-t-il des risques de thrombose ou de phlébite sous pilule ?

Il existe en effet des risques de phlébite (« thrombose veineuse ») lorsque l’on est sous pilule mais celui-ci reste faible. Comment avec n’importe quel médicament, il y a des risques qui sont répertoriés dans la notice d’utilisation présente dans chaque boîte.
C’est le type de progestatif qui conditionne le risque. Pour les pilules de 2ème génération contenant du lévonorgestrel ou du norgestrel, le risque est minime, c’est d’ailleurs celle là qui est proposée pour une première prescription.
Ce sont les pilules de 3ème et de 4ème génération qui sont mises en cause dans le risque d’événement thromboembolique.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament estime un risque de 6 à 12 cas de phlébite par an pour 10000 femmes avec une pilule contenant de l’étonogestrel ou de la norelgestromine et un risque de 9 à 12 cas avec une pilule contenant de la drospirenone, du gestodene ou du desogestrel.
Dans tous les cas, il ne faut pas interrompre sa pilule sans avis médical et en parler avec son médecin.

Que faire en cas d’oubli de sa pilule ?

La conduite à tenir varie en fonction du délai écoulé depuis l’oubli et du type de pilule (estroprogestative ou OP ou progestative seule ou P).
• Si l’oubli date de moins de 12 heures (OP) ou 3 heures (P)
- Prendre le comprimé oublié et continuer le traitement à l’heure habituelle. Il est donc possible de prendre deux comprimés le même jour.
- Pour les progestatifs seuls, il faut se référer à la notice pour le délai.
- La contraception reste donc effective.
• Si l’oubli date de plus de 12 heures (OP) ou 3 heures (P) :
- Prendre le comprimé oublié et continuer le traitement à l’heure habituelle. Il est donc possible de prendre deux comprimés le même jour.
- Utiliser en plus une contraception non-hormonale dans les 7 jours suivant l’oubli en cas de rapport sexuels (préservatifs).
- Si l’oubli a lieu parmi les 7 derniers comprimés actifs, finir la plaquette et ne pas attendre 7 jours avant de commencer une nouvelle plaquette.
- Pour les plaquettes avec comprimés neutres, les jeter et commencer une nouvelle plaquette.
Dans tous les autres cas et en cas de doute :
Prendre contact avec son médecin ou son gynécologue, pour faire un test de grossesse et parler avec lui des autres types de contraception disponibles.

En quoi consiste l’implant sous-cutané ?

L’implant sous-cutané est un petit cylindre de 4 cm de long et 2 mm de large qui est inséré sous la peau à la surface interne du bras.
Son principe est de diffuser en continu un progestatif de synthèse de 3ème génération, l’étonogestrel.
Sa pose, réalisée par un médecin ou une sage-femme, ne prend que quelques minutes et ne nécessite qu’une anesthésie locale.
Grâce à l’implant, aucun risque d’oubli ou de surdosage. Son efficacité dure 3 ans, date à laquelle il doit être retiré, mais il est tout à fait possible de l’enlever avant.
Chez certaines femmes, les règles peuvent être perturbées avec des saignements en dehors des périodes de menstruation, jusqu’à un arrêt total des règles.

En quoi consiste le patch ?

Le patch, comme son nom l’indique, est un timbre carré qui se colle sur la peau et qui va diffuser tout au long de la journée des œstrogènes et un progestatif de 3ème génération.
Le patch peut être collé sur la face extérieure du bras, le ventre, l’épaule ou les fesses. Il doit être posé le premier jour des règles comme pour la pilule, et être changé toutes les semaines pendant 3 semaines. A la quatrième semaine, il faut marquer un arrêt et ne pas mettre de patch. Puis il faut recommencer un nouveau cycle de 28 jours.
Comme pour l’implant, l’intérêt est d’éviter de devoir prendre un comprimé tous les jours.
L’inconvénient majeur est que le patch peut se décoller. Dans ce cas, il est conseillé d’en remettre un autre s’il s’est décollé depuis moins de 24 heures, ou si l’oubli de le changer est de moins de 48 heures. Dans tous les autres cas, il faut consulter son médecin et utiliser une contraception non hormonale (préservatif) lors des rapports sexuels.

En quoi consiste l’anneau vaginal ?

L’anneau vaginal est un anneau souple de 5 cm de diamètre qui se place dans le vagin et qui va diffuser en continu une association estroprogestative de 3ème génération.
L’anneau doit être posé au début du cycle pour une durée de 3 semaines. A la fin de la troisième semaine, l’anneau doit être retiré pour que la quatrième semaine se déroule sans anneau avec l’arrivée des règles. Puis un nouveau cycle reprend avec la pose d’un nouvel anneau.
Le risque d’oubli est donc moins important que pour la pilule ou le patch, mais la pose peut être fastidieuse pour certaines femmes et l’anneau peut être expulsé chez les femmes qui ne le tolèrent pas.

En quoi consistent les progestatifs injectables ?

Les progestatifs injectables sont une autre alternative à la pilule.
Le médecin va réaliser une injection intramusculaire de medroxyprogestérone, un progestatif de synthèse, tous les 3 mois.
Pendant 3 mois, le contenu va se diffuser lentement dans l’organisme et modifier l’aspect de la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de passer.
Le principal avantage est que 4 injections par an suffisent : donc pas de risque d’oubli.
Le principal inconvénient réside dans le fait si le produit n’est pas bien toléré, il n’est plus possible d’en stopper la diffusion pendant 3 mois. Les principaux effets secondaires sont les troubles des règles et la prise de poids.

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