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Fièvre et Doliprane chez l’enfant : les bons réflexes à adopter

Fréquente chez les bébés, la fièvre est une réaction naturelle de l’organisme. Elle ne doit cependant pas être prise à la légère. Voici les bons réflexes à adopter lorsqu’un enfant a de la température.

Fièvre et Doliprane chez l’enfant : les bons réflexes à adopter romrodinka /iStock




Motif fréquent de consultation médicale et source d’inquiétude pour les parents, la fièvre chez l’enfant peut être impressionnante, surtout si elle s’accompagne d’un changement de comportement. Alors qu’il est généralement plein de vie, votre enfant est grognon, fatigué, ne joue plus, n’a plus d’appétit, voire se plaint de maux de tête.

La fièvre chez l’enfant 

Il faut rappeler que la fièvre n’est pas une maladie, mais le signe d’une maladie : elle indique que l’organisme de votre enfant se bat contre une infection vitale ou bactérienne. Signe de défense de son système immunitaire, elle peut toutefois être une source d’inconfort.

Dans ce cas, il convient d’adopter quelques bons gestes pour le soulager. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise ainsi de :

- lui proposer fréquemment à boire ;

- ne pas trop couvrir l’enfant ;

- ne pas augmenter la température de la pièce.

Autrefois recommandé, un bain frais ou l’enveloppement dans un linge frais ne sont aujourd’hui plus conseillés aux parents. Leur effet est jugé modeste et transitoire, et peut accroître l’inconfort de l’enfant. Si celui-ci réclame un bain, la température de l’eau ne doit pas être inférieure à 37°C.

Quelle prise en charge médicamenteuse chez l’enfant ?

Pour rappel, on considère qu’un enfant a de la fièvre lorsque sa température corporelle dépasse 38°C et une prise en charge médicamenteuse est envisagée à partir de 38,5°C. Elle n’est toutefois pas systématique, surtout si l’enfant supporte bien la fièvre.

En cas d’inconfort, le traitement de référence est le paracétamol, dont la posologie recommandée est de 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures (délai minimal de 4 heures entre deux prises). En cas de contre-indication au paracétamol, le recours aux anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) est possible : l’ibuprofène chez l’enfant de plus de 3 mois et le kétoprofène chez l’enfant de plus de 6 mois. Il ne faut pas associer deux AINS.

La posologie recommandée est généralement de :

- ibuprofène : 20 à 30 mg/kg/j en 4 prises ;

- kétoprofène : 0,5 mg/kg/prise, sans dépasser 2 mg/kg/j, en 3 ou 4 prises.

Un intervalle de 6 heures doit généralement être respecté entre deux prises.

La consultation médicale

Sur son site Ameli.fr, l’Assurance maladie conseille de consulter en urgence en cas de fièvre chez l’enfant dans les cas suivants :

- Si l’enfant a une température élevée (supérieure à 40°C) ;

- un état général qui se dégrade (il ne mange plus, refuse de boire, il est somnolent, ses cris sont faibles, sa peau est marbrée) ;

- des maux de tête importants, une raideur de la nuque, des vomissements ;

- une déshydratation (muqueuses sèches, urines moins fréquentes...) ;

- des maux de ventre et une diarrhée abondante ;

- une respiration difficile (respiration rapide et plus courte, pauses respiratoires, respiration irrégulière, signes de lutte respiratoire : battements des narines, espaces entre ses côtes et au-dessus de ses clavicules se creusant).

Elle conseille aussi de consulter dans la journée si :

- un nourrisson de moins de 3 mois est fébrile ;

- l’enfant est suivi pour une maladie chronique (par exemple : diabète, mucoviscidose) et a de la fièvre ;

- l’enfant a des épisodes de fièvre fréquents ;

- la fièvre persiste plus de deux jours chez un enfant de moins de 2 ans et plus de trois jours chez un enfant de plus de 2 ans ;

- la fièvre réapparaît alors qu'elle avait disparu depuis plus de 24 heures ;

- la fièvre persiste malgré le traitement prescrit ;

- la fièvre est accompagnée de tout autre symptôme qui inquiète ;

- l’enfant présente des convulsions fébriles. Cela peut être très spectaculaire mais il ne faut pas s'affoler inutilement. Généralement, la crise ne se reproduit pas et n'a aucune conséquence sur le cerveau.

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